Le SPI accueille avec satisfaction la modification des règles de l’agrément applicables à partir du 1er janvier 2018, qui modernise ce dispositif principalement afin de tenir compte d’un certain nombre d’évolutions technologiques.

Au cours de ce long travail de concertation, le SPI a eu à cœur de maintenir les objectifs politiques du dispositif, pivot de la politique culturelle du CNC.

Ainsi, le SPI a défendu le maintien de l’ouverture du dispositif français aux cinématographies du monde, qui reconnait de façon proportionnée toutes les coproductions avec les autres pays, en particulier ceux avec lesquels la France a conclu un accord de coproduction.

Concernant la relocalisation des tournages, et soucieux de ne pas confondre les objectifs du dispositif avec ceux du crédit d’impôt, le SPI a défendu l’idée que l’agrément participe à une plus grande localisation des différentes étapes du processus de production, dans le respect des contraintes artistiques et économiques de chaque film.

Enfin, dans l’objectif de mieux tenir compte de la spécificité du documentaire, des groupes de travail ont été annoncés, qui permettront de dégager des règles plus anticipables pour les producteurs.

Ainsi, le SPI considère que l’équilibre trouvé permettra de consolider l’ancrage culturel de la politique du CNC, tout en permettant la préservation et le développement des savoir-faire sur notre territoire.

Le SPI remercie le CNC pour le travail de concertation mené et sera particulièrement attentif dans les prochains mois au suivi de cette réforme, afin de pouvoir, le cas échéant, procéder aux ajustements nécessaires.

Cette réforme constitue une première étape dans une nécessaire réflexion globale pour améliorer le caractère redistributif du compte de soutien au profit du tissu de producteurs indépendants et de la diversité de la création, qui passe notamment par une évolution des règles d’intensité d’aides publiques.